• Ce serait l'illustration du célèbre virus H5N1

    http://influenza-pandemic.com


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  • C'est pas la gueule d'un requin là, c'est celle d'un cachalot.
    Et je me servirai de cette image afin d'illustrer mes coups de gueules au sens figuré...




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  • http://www.northern-lights.no/

    Aller voir le site à l'adresse indiqué, ça vaut vraiment la peine. Il y a des photos fantastiques d'aurores borèales. On dirait qu'ils sont en 3D.

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  • «Une espèce inconnue de grenouille, découverte lors de l'expédition. Les scientifiques ont pu observer des dizaines d'espèces de grenouilles encore inconnues».

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  •  Y a-t-il des endroits de la planète que l'homme n'ait pas encore foulés ? Oui, si l'on en croit l'organisation écologiste Conservation International, basée à Washington. En décembre 2005, elle a organisé pendant quinze jours une expédition au plus profond de la Papouasie-Occidentale (l'ex-Irian Jaya, partie indonésienne de l'île de Nouvelle-Guinée) dans ce que son principal organisateur, Bruce Beehler, a appelé "le dernier jar-din d'Eden" de la Terre.

    L'expédition, qui comptait vingt-cinq chercheurs dont un bon nombre étaient issus de l'Institut scientifique indonésien (LIPI, Lembaga Ilmu Pengetahuan), a découvert vingt espèces inconnues d'amphibiens, quatre espèces de papillons, cinq de palmiers, et reconnu des centaines d'espèces d'oiseaux rares ainsi qu'une quarantaine d'espèces de mammifères très peu observés.

    Les naturalistes ont ainsi observé une espèce d'oiseau de paradis (Parotia berlepschi) qui n'avait plus été vue depuis plusieurs décennies. Examiné un kangourou arboricole qu'on n'avait jamais aperçu dans l'île. Découvert une grenouille de 14 millimètres de long. Identifié une espèce de hérisson si placide que les scientifiques ont pu ramasser un couple et le ramener au camp pour l'étudier.

    Ce manque de méfiance à l'égard des humains est un signe, pour les chercheurs, de l'absence de présence humaine dans ce lieu, que même les guides papous ne connaissaient pas. Située dans le massif montagneux de Foja, la région explorée couvre près de 300 000 hectares de forêt primaire (c'est-à-dire n'ayant jamais été exploitée) à des altitudes atteignant 2 200 mètres. Seul un savant, Jared Diamond, avait auparavant parcouru ces montagnes, en 1979 et 1981. Elles ont été classées par l'Indonésie comme sanctuaire national.

    "Cette région est un étonnant laboratoire de l'évolution, écrit Bruce Beehler dans le quotidien britannique The Independent. Elle nous donne un regard sur la façon dont peuvent apparaître de nouvelles espèces dans une montagne isolée." Aux marges de la région visitée vivent des tribus Kwerba et Papasena. Selon Bruce Beehler, "ils nous ont dit qu'aucun de leurs clans n'avait jamais pénétré dans cette zone".

    Les découvertes de Conservation International et du LIPI devraient donner lieu à des publications scientifiques dans les mois à venir. Le retentissement de leur récit témoigne de la fascination toujours puissante qu'exercent les terres inconnues. Mais celles-ci sont toujours plus rares et, en Papouasie-Occidentale comme partout dans le monde, se réduisent. Dans l'ex-Irian Jaya, près de 200 000 km2 de forêt primaire, soit la moitié de la région (421 000 km2), ont déjà disparu, du fait de l'industrie du bois tropical, de la pollution minière (argent, cuivre et or) et des cycles de sécheresse.

    La province, rattachée à l'Indonésie depuis 1963, a aussi subi une violente guerre civile. Face à la lutte des Papous pour la reconnaissance de leur identité politique et culturelle, l'armée indonésienne a mené une répression sanglante. Après la chute du président Suharto, en 1998, le président indonésien Abdurrahman Wahid a mené une politique de conciliation et, en 2001, a rebaptisé l'Irian Jaya en Papouasie-Occidentale.

    Hervé Kempf avec Emilie Blachère
    Article paru dans l'édition du 10.02.06

     La star de l'expédition, c'est lui : l'oiseau de paradis, une énigme pour les scientifiques qui cherchaient son habitat depuis le XIXe siècle. Les membres de l'expédition ont même eu la chance d'assister à sa danse nuptiale, qu'aucun Occidental n'avait jamais vue. 

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